LA VIE N'EST PAS UN LONG FLEUVE TRANQUILLE !!!

Fin 1965 ,Nous voilà de retour à Paris après de notre mise au vert chez la tante pearl .

Pour ne pas perdre notre espagnol ,nous sommes revenus avec " manemoiselle " Argentine qui est extrèmement chretienne et nous fait toujours passer par Notre-Dame ,histoire de faire une petite prière (nous ,on aime pas ça ,fait un froid polaire dans cet endroit et on s'embète ,alors on regarde la lumière qui joue au travers des vitraux )

Parfois elle allume un cierge,c'est déjà plus rigolo...
Cette cathédrale chateau sent la poussière et l'encens ,ça manque d'air ,ces odeurs sont encore aujourd'hui liées à la religion catholique ,
après le vent de la pampa ,quel changement !!!!

À la maison ,tout à changé ,les parents se sont remariés chacun de leur coté ,mais ils sont
quand même là ,tous les jours avec nous .
La radio chante la chanson de Henri salvadore "la petite biche est au abois ,dans la bois se cache le loup ouh!ouh!ouh!
Notre père à rencontré une "biche" un vrai conte de fée !!!!
Le soir maman rentre chez elle  .

Nous sortons ,mon frangin et moi :L'ARME FATALE 1 et 2 sous la forme une double rougeole ,suivit dans la foulée des oreillons ,pour le coup ,ça les à bien occupés les parents !!!!

Paris est sous la brume ,je fréquente une maternelle ,et maintenant que je parle espagnol
je ne comprend toujours pas de quoi il est question ?????

Il y a une petite fille plus grande que moi qui adore me fesser à la récré : ma première
ennemie à le nez pointu, une blouse beige et les cheveux au carré court;

Depuis je cultive une méfiance pour les humains au nez pointu ,et je deteste le beige ,on se demande pourquoi ????

Comments

[valoupette]

Et une aversion pour les carrés courts je suppose !

[marraine]

Mes nièces partent en Italie, c'est drôle de penser qu'elles vont suivre le même type de route linguistique que beaucoup d'entre nous... je suis sûre qu'elles ne parleront plus (ou peu) le français dans quelques mois, surtout la plus jeune qui ne parle pas encore...

[caroline_8]

Maman me chantait "une chanson douce" sur les marches de la maison de la plantation, éclairées par la lune et dans le noir des caféiers, le cri des AHUHA! mais en 1965, je dansais sur "una lagrima sul viso" dans les bras d'un jeune officier italien, sur un cargo italien, qui avait bien voulu inviter la jeune fille de 14 ans que j'étais...